Le coaching, un métier en quête de reconnaissance

LUXEMBOURG - La Fédération internationale de coaching compte 20 000 membres dans le monde, et 65 dans le pays.

"Notre activité manque de reconnaissance. C'est pourquoi il est important de se rassembler sous une même bannière", lance Salvatore Genoves, président de la Fédération internationale de coaching (IFC) au Luxembourg. Créée aux Etats-Unis en 1995, présente au Grand-Duché depuis 2010, la fédération (20 000 adhérents) fête son vingtième anniversaire cette année. Un évènement sera organisé le jeudi 19 novembre.

Avec 65 membres au Grand-Duché,l'IFC est la plus grande fédérationde coaches du pays. "La plupart ont un métier en parallèle. Le développement de la profession est récent", détaille Salvatore Genovese. Et pourtant, les besoin semblent en pleine croissance. Parmi les demandes les plus répandues, le coaching "en développement personnel" arrive en tête.

"Les points à travailler vont de l'estime de soi à la prise de parole en public", liste le président. La clientèle est "aisée, âgée de 20 à 60 ans, souvent issue du secteur tertiaire. La majorité des coaches proposent entre dix et quinze séances à 100 euros". Quand ils sont contactés par les entreprises, "pour coacher un manager ou une équipe"; la facture peut vite grimper. Salvatore Genovese insiste sur un point, le coaching n'est pas du conseil. "Le but est de faire émerger des solutions pas de les donner".

Anniversaire de l'ICF, au siège de la BGL BNP Paribas, le jeudi 19 novembre, à 18h30 - www.coachfederation.lu

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