LUXEMBOURG - La Semaine internationale du coaching jette la lumière sur un métier soucieux de crédibilité.
Depuis lundi se déroule la Semaine internationale du coaching. Un évènement auquel s'associe la frange luxembourgeoise de la Fédération internationale (Fic), qui recense une vingtaine de membres en activité. Les coaches interviennent en entreprise ou auprès de particuliers, dans un but d'"accompagnement et de découverte du potentiel de chacun", détaille Salvatore Genovese, vice-président de la Fic. Pour lui, le coaching ne doit pas être confondu avec la consultance.
Reste que le métier est méconnu. En l'absence de cadre législatif, tout un chacun peut s'improviser coach. Or, prévient Salvatore Genoves, "une formation de deux jours est insuffisante. Pour disposer du label Fic, il faut un minimum de 100 heures de formation. Faire appel à un coach certifié reste donc le meilleur rempart possible".
Mais ce qui est valable pour le "business coaching" ou le "life coaching" ne l'est pas pour le coaching sportif, où l'on ne trouve ni fédération ni formation diplômante. Des lacunes que déplorent les coaches expérimentés, obligés de jouer des coudes avec des concurrents sans références, qui cassent le marché. Méfiance, car des exercices inadaptés sont risqués. A leur tour, les coaches portifs envisagent donc de se fédérer.
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